Accueil (en partenariat avec Neimënster) :
Adaptation du roman (Prix Goncourt 2008) de Atiq Rahimi
sera présenté :
le 22 novembre 2014 à 20h
Neimënster – salle Edmond Dune
avec :
Liliane Addé
Catherine Marquès
production :
Compagnie Les Tréteaux de l’Orne
Dans une mise en scène qui oscille entre la narration, le conte et l'incarnation, deux comédiennes portent cette parole vraie, sensible, et peut-être libératrice...
Cat : Hier, quand je suis partie, j’ai eu une sensation étrange. Je me sentais à la fois…
Li : Triste et soulagée… Coupable et légère.
Cat : Je pense que j’étais soulagée parce que j’avais pu enfin t’abandonner… te laisser mourir… me débarrasser de toi !
Li : Non, hier, ce qui m’a libérée, c’est de t’avoir parlé.
Cat : Je comprends enfin ce que disait ton père à propos d’une pierre sacrée. Une pierre noire… Comment l’appelait-il, cette pierre ?
Atiq Rahimi est né en 1962 à Kaboul. En 1984, il quitte l’Afghanistan pour le Pakistan à cause de la guerre, puis demande et obtient l’asile politique en France. Il vit et travaille à Paris depuis 1985.
L’histoire qui a inspiré ce roman est folle et brutale. Nadia Anjuman, poétesse afghane, est morte à 25 ans, assassinée par son mari. En prison, celui-ci s’est injecté de l’essence dans les veines. Atiq Rahimi s’est rendu à l’hôpital pénitentiaire pour voir l’époux meurtrier.
« C’était un homme très sympathique, éduqué, un professeur, pas un taliban : je ne connaissais rien de la vie de ce jeune couple, mais je me suis demandé ce qui peut pousser un homme emporté par la jalousie et mille et une autres choses à utiliser sa force physique et son autorité pour battre à mort son épouse, son amour, la mère de ses enfants. Il était là, allongé, muet. Je me suis dit que si j’étais une femme, je resterais près de lui juste pour tout lui cracher.»
Syngé sabour
pierre de patience
Adaptation du roman (Prix Goncourt 2008) de Atiq Rahimi
sera présenté :
le 22 novembre 2014 à 20h
Neimënster – salle Edmond Dune
avec :
Liliane Addé
Catherine Marquès
production :
Compagnie Les Tréteaux de l’Orne
Dans une mise en scène qui oscille entre la narration, le conte et l'incarnation, deux comédiennes portent cette parole vraie, sensible, et peut-être libératrice...
Cat : Hier, quand je suis partie, j’ai eu une sensation étrange. Je me sentais à la fois…
Li : Triste et soulagée… Coupable et légère.
Cat : Je pense que j’étais soulagée parce que j’avais pu enfin t’abandonner… te laisser mourir… me débarrasser de toi !
Li : Non, hier, ce qui m’a libérée, c’est de t’avoir parlé.
Cat : Je comprends enfin ce que disait ton père à propos d’une pierre sacrée. Une pierre noire… Comment l’appelait-il, cette pierre ?
Atiq Rahimi est né en 1962 à Kaboul. En 1984, il quitte l’Afghanistan pour le Pakistan à cause de la guerre, puis demande et obtient l’asile politique en France. Il vit et travaille à Paris depuis 1985.
L’histoire qui a inspiré ce roman est folle et brutale. Nadia Anjuman, poétesse afghane, est morte à 25 ans, assassinée par son mari. En prison, celui-ci s’est injecté de l’essence dans les veines. Atiq Rahimi s’est rendu à l’hôpital pénitentiaire pour voir l’époux meurtrier.
« C’était un homme très sympathique, éduqué, un professeur, pas un taliban : je ne connaissais rien de la vie de ce jeune couple, mais je me suis demandé ce qui peut pousser un homme emporté par la jalousie et mille et une autres choses à utiliser sa force physique et son autorité pour battre à mort son épouse, son amour, la mère de ses enfants. Il était là, allongé, muet. Je me suis dit que si j’étais une femme, je resterais près de lui juste pour tout lui cracher.»